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ECO-Militant Pourquoi protéger les abeilles ?

14 septembre 2018

Ces vingt dernières années, les populations d’abeilles ont subi des pertes spectaculaires jamais observées auparavant. L’agriculture intensives et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés ! Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause.

Ce déclin fulgurant des populations d’abeilles domestiques a des répercussions sur la production de miel en France réduite de moitié. Un phénomène inquiétant baptisé « Colony collapse disorder » ou Syndrome d’effondrement de colonie. Il touche les abeilles domestiques mais aussi sauvages. Mais au-delà de la fabrication du miel, c’est tout le système de pollinisation de plante qui est touché. Un tiers de l’alimentation dépend de cette pollinisation – sans abeilles, pas de tomates, de courgettes, de fraises ou encore de pommes.

 

Les pesticides :

Une des causes, l’utilisation des néonicotinoïdes, insecticides puissants, qui agit sur le système nerveux central des insectes ravageurs de cultures. A forte dose il tue les abeilles sinon il affecte leurs capacités cognitives et elles ne peuvent plus retrouver le chemin de la ruche. Depuis 2018, la loi Biodiversité interdit l’usage des néonicotinoïdes en France.

 

L’élimination des mauvaises herbes :

Les agriculteurs utilisent de plus en plus d’herbicides pour éliminer les mauvaises herbes parmi lesquelles on trouve les fleurs des champs (coquelicot, bleuet,…) très appréciés des abeilles. Entre la floraison du colza au printemps et celle du tournesol fin juillet, les abeilles se retrouvent en carences alimentaires durant plusieurs semaines

 

Les méthodes utilisées par les apiculteurs

Pour maintenir leurs abeilles en vie, de plus en plus d’apiculteurs les nourrissent avec des poches de sirop de sucre – un comble pour des animaux censés être autosuffisants, relève Vincent Bretagnolle, qui signale aussi la généralisation de la transhumance chez les gros apiculteurs. Ils suivent les périodes de floraison des cultures et déplacent les ruches du sud au nord de la France, et jusque dans les montagnes. Ce qui ne va pas sans poser de problèmes, comme la propagation des maladies. », Sans oublier l’importation de reines de l’étranger et les conséquences de croisement génétiques non maîtrisés et de problèmes d’adaptation à notre écosystème ».

De nombreuses associations se sont créées pour protéger les abeilles et faire prendre conscience des impacts de notre agriculture intensive. Il s’agit également que chercheurs et apiculteurs travaillent ensemble pour assurer la survie de ces insectes indispensables à notre survie.